[Question de la nuit] Quel livre as-tu relu plusieurs fois et qu'y découvres-tu de nouveau à chaque lecture ?

[Équipe du Club]

Nous ne sommes pas toujours sur nos motos.

Les livres ont le pouvoir de nous transporter dans d'autres mondes, de nous inspirer, de nous faire réfléchir et de nous émouvoir. Que ce soit un roman captivant, un essai qui a changé ta perspective, ou un livre qui t'a tout simplement diverti, chacun a un livre qui a laissé une empreinte spéciale.

Alors, quel est ton livre préféré ? Est-ce un roman d'aventure, une histoire d'amour, un livre de développement personnel ou encore un classique littéraire qui t'a marqué ? Les livres que nous aimons en disent souvent long sur nos goûts, nos rêves et nos réflexions. Partager ton livre préféré peut révéler beaucoup sur ce qui t'inspire et sur ce qui a nourri ton imagination.

Dis-nous pourquoi ce livre est important pour toi, ce qu'il t'a appris, et pourquoi il a une place spéciale dans ta vie. Ces partages révèlent souvent des aspects fascinants de nos personnalités et de notre vision du monde.

On a hâte de découvrir le livre qui t'a marqué, alors n'hésite pas à partager avec nous !

L'Équipe du Club des 125

#livre

[Bevilacqua]

Les motos et la guerre, de Jacques Borgé & Nicolas Viasnof.



Découvert en 1977 et qui par malheur démontre les avancées (rapide pour le besoin) quelle dommage mais evolution qui sont pour certaines toujours de cours !
… mais aussi les limites des machines dans certains cas de terrain... parfois tractées par des mulets pour sortir d une mauvaise passe

[Charles]

Ton livre de chevet (/préféré) est un livre de moto ?

Le mien est Le Livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa, mon livre de chevet depuis des années. Ce n’est pas vraiment un roman, ni un recueil de poésie, mais une sorte de carnet intime universel. Chaque fragment est une pensée brute, souvent lumineuse, parfois désespérée, toujours d’une justesse désarmante. Pessoa écrit par exemple : « Être lucide est incompatible avec le bonheur. » Une phrase que je relis souvent. En tant que journaliste, la lucidité est presque une exigence professionnelle, mais elle a un prix. Ce livre me rappelle que penser, observer et écrire, c’est parfois s’exposer à une forme douce et persistante de mélancolie.
C’est un livre que je ne lis pas d’une traite. Je l’ouvre au hasard, je tombe sur une phrase qui résonne, je la laisse m’accompagner quelques jours. Parfois, c’est presque une conversation silencieuse avec l’auteur, d’autres fois, c’est un miroir tendu. « La vie est ce que nous en faisons. Les voyages sont les voyageurs. Ce que nous voyons n'est pas ce que nous voyons, mais ce que nous sommes. » Une vérité qui traverse les pages de Pessoa, et qui me rappelle que chaque regard posé sur le monde est avant tout une introspection.

Ce n’est pas un livre que je recommande à tout le monde. Il ne raconte rien, il ne résout rien. Mais si, un soir d’insomnie, tu tombes dessus, il y a de grandes chances qu’il devienne ton compagnon de solitude.

[Équipe du Club]

Les motards lisent-ils ?

#questiondelanuit